Ainsi, leur dénominateur commun pourrait être simplement Nice, mais prononcé à l’américaine, puisque la ville s’y prête et que les discrétions s’apparentent.
It’s f****** nice. Qu’ils y soient nés, qu’ils s’y soient formés, qu’ils y travaillent encore. Port d’attache, ils y reviennent toujours.
Deux peintres : Jean-Luc Blanc et Jean-Simon Raclot
Deux sculpteurs : Karim Ghelloussi et Michel Blazy
Et c’est un voyage intérieur : on oublie la ville, ses contrastes. Les images l’emportent. Immémoriales, terres oubliées d’un monde parallèle, elles s’imposent au visiteur (il lui semble les avoir toujours connues), métaphores de l’Atlantide, de Neverland, de Laputa, de Pharasie: réminiscences du plan astral (univers accessible à ceux qui peuvent projeter leur esprit hors de leur corps) formes issues d’illusions télépathiques, les œuvres sont comme les souvenirs rapportés d’un pays étranger, d’un ailleurs, continent ou astre, Krypton, Yavin 4, Acheron ou Géonosis, tout à la fois étrange et familier et pourtant nouveau. À travers elles, le visiteur fait l’expérience de ce bizarre et insolite souvenir de ce qu’il aurait pu vivre.
Alexandra Majoral