Nous errons autour de symboles ésotériques d’une party promise là où le désir se mue en évanescent menuet. Quitter le sol et naviguer en terres étrangères, goûter au suc du sibyllin cosmique, croiser une double éclipse en guise de parcours flêché où Cupidon respire des effluves rares de floraisons nocturnes. Quelques divinités vous proposeront le port d’un masque d’ubiquité permanente et optionnel.
Le rêve dans le rêve par le rêve Arcadie retrouvé aux pays des fraises sauvages for rêveur.
C’est comme ça que… (5’’57)
Film vidéo de Ji-Min Park, où l’on voit l’artiste filmée caméra à l’épaule dans une forêt hivernale. Gerry ambiancé Evil Dead. Ji-Min se met en scène en train de s’attaquer sans logique, ni méthode audible à un ensemble de troncs, souches, bois divers alors que clignotent « Je t’aime » à chaque coup de hache. Match absurde contre les éléments naturels où la fatigue s’exprime humoristiquement devant l’ampleur de la tâche. « Je t’aime », quelques cris, « je t’aime ». On peut penser à la phrase d’Oscar Wilde : « each man kills the thing he loves » mise en boucle dans une mélopée tautologique.
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La peinture de Ji-Min Park offre aux spectateurs la possibilité d’éprouver, au travers d’extraits diffus et atmosphérique genré « ambiante perception », l’expérience d’un monde au delà des frontières du visible basique, là où les formes déploient une sorte de regard velouté glissant entre des paysages baigné de lymphe vaporeuse, là encore où quelques traits esquissent des contours inachevés aux formes suggestives ouvertes, nous plongeant au travers de lointains périmètres si proches de notre psyché vagabonde. Là, tout est ordre calme et volupté semblent nous murmurer les toiles de l’artiste.
Jean-Luc Blanc